
POUR SAUVER NOS MOTS… ET NOTRE SENS DE L’HUMOUR
POUR SAUVER NOS MOTS… ET NOTRE SENS DE L’HUMOUR


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Citoyennes, citoyens,
Il est grand temps de rétablir l’ordre lexical dans notre belle République.
Puisque notre gouvernement souhaite sauver le consommateur perdu entre un steak végétal et un “steak d’animaux”, exigeons l’application totale du principe de clarté !
Interdisons dès aujourd’hui :
La tomate coeur de boeuf qui n’a jamais battu dans une poitrine de bœuf
Le lait démaquillant, qui n’a jamais vu une vache
Les fruits de mer, car sauf mutation inquiétante, les moules ne poussent pas dans un verger
Le beurre de karité, qui ne fond pas sur une tartine
Les doigts de fée, sauf preuve ADN
Le piment oiseau, qui ne peut pas voler
Les nounours, qui n’ont jamais marché sur la banquise
Les cheveux d’ange, parce que ça trouble les enfants
Le filet de sole, qui ne contient ni ficelle ni tricot
Langue de chat, qui ne vient pas d’un félin
Baume du tigre, que le tigre n’a jamais préparé
Proposons plutôt des noms honnêtes et transparents :
Fruit rouge charnu avec une forme évoquant un cœur, sans aucune trace de bœuf
Produit cosmétique crémeux non lacté pour démaquillage facial
Assemblage marin d’organismes invertébrés comestibles non fruitiers
Substance grasse d’origine karitéenne pour usage cutané strict
Bonbons gélifiés en forme d’ours sans ours
Pommade aromatique médicinale sans implication animale
Pour la viande, pourquoi pas : chair provenant d’un animal vivant qui a souffert ?
Citoyennes, citoyens,
Il est grand temps de rétablir l’ordre lexical dans notre belle République.
Puisque notre gouvernement souhaite sauver le consommateur perdu entre un steak végétal et un “steak d’animaux”, exigeons l’application totale du principe de clarté !
Interdisons dès aujourd’hui :
La tomate coeur de boeuf qui n’a jamais battu dans une poitrine de bœuf
Le lait démaquillant, qui n’a jamais vu une vache
Les fruits de mer, car sauf mutation inquiétante, les moules ne poussent pas dans un verger
Le beurre de karité, qui ne fond pas sur une tartine
Les doigts de fée, sauf preuve ADN
Le piment oiseau, qui ne peut pas voler
Les nounours, qui n’ont jamais marché sur la banquise
Les cheveux d’ange, parce que ça trouble les enfants
Le filet de sole, qui ne contient ni ficelle ni tricot
Langue de chat, qui ne vient pas d’un félin
Baume du tigre, que le tigre n’a jamais préparé
Proposons plutôt des noms honnêtes et transparents :
Fruit rouge charnu avec une forme évoquant un cœur, sans aucune trace de bœuf
Produit cosmétique crémeux non lacté pour démaquillage facial
Assemblage marin d’organismes invertébrés comestibles non fruitiers
Substance grasse d’origine karitéenne pour usage cutané strict
Bonbons gélifiés en forme d’ours sans ours
Pommade aromatique médicinale sans implication animale
Pour la viande, pourquoi pas : chair provenant d’un animal vivant qui a souffert ?
Conclusion
Conclusion
Assez de ces mots trompeurs ! Protégeons nos dictionnaires avant qu’ils ne deviennent, eux aussi, trop “plant-based” pour être vrais.
Signez cette pétition pour que le gouvernement aille jusqu’au bout de sa logique : interdisons tous les mots métaphoriques, poétiques et un peu trop vivants.
Et que la transparence linguistique règne !
Assez de ces mots trompeurs ! Protégeons nos dictionnaires avant qu’ils ne deviennent, eux aussi, trop “plant-based” pour être vrais.
Signez cette pétition pour que le gouvernement aille jusqu’au bout de sa logique : interdisons tous les mots métaphoriques, poétiques et un peu trop vivants.
Et que la transparence linguistique règne !